Nous préparons actuellement la définition et l’organisation du voyage d’étude en Inde qui devrait se tenir au début d’année 2024, sur le thème :
Innover en Inde aujourd’hui, quelles opportunités pour les entreprises françaises ?
Notons que ce projet de voyage d’étude était très avancé juste avant le Covid-19 et que nous avions tenu en coopération avec le ministère des Affaires étrangères et l‘Ambassade d’Inde en France une réunion de préparation le 30 janvier 2020 au siège du groupe Bouygues à laquelle avait participé une vingtaine de responsables d’entreprises et organisations publiques intéressés. Ensuite, les confinements successifs en Europe et en Asie ont empêché sa réalisation, qui a maintenant un très haut niveau de priorité.
En effet, l‘Inde, qui devient durablement le pays le plus peuplé du monde, prend de plus en plus d’importance internationale en tant que marché, mais aussi au niveau technologique et industriel. Elle représente un enjeu considérable pour les entreprises françaises, tant par sa stratégie de coopération internationale que par l’expansion de son marché intérieur.
Sa classe moyenne, la plus importante du monde, est en cours de triplement sur l’actuelle décennie pour atteindre 1/3 de la classe moyenne mondiale en 2030 en pouvoir d’achat.
L’innovation est clef dans ce développement en raison de la politique ambitieuse de l’Inde en R&D et innovation et aussi de sa stratégie « Make in India » qui oblige à ce que les produits étrangers sophistiqués vendus en Inde aient une part significative conçue et développée en Inde. Il en résulte que la R&D partagée et l’innovation coopérative sont des vecteurs déterminants pour l’accès au marché indien. Par ailleurs, l’Inde a sélectionné comme partenaires privilégiés de son développement cinq pays dont fait partie la France pour laquelle existe un a priori favorable de coopération, de même que pour les grandes entreprises françaises.
Qui est concerné par ce voyage d’étude ?
Pour les raisons précédemment indiquées, ce voyage d’étude présente un intérêt à la fois pour les Directions Innovation, R&D, RSE et Développement international, domaines qui sont interreliés dans la problématique de relation à l’Inde.
Objet de la réunion de définition de la mission en Inde :
Pour information : entreprises et organisations qui avaient participé à la réunion préparatoire de la mission en Inde en 2020 et/ou ont exprimé leur intérêt à participer au voyage d’études en Inde lors de l’enquête Club du printemps 2023 :
Bouygues, Faurecia, Schlumberger, MBDA, AFD, Air France et AF-KLM E&M, ARaymond, Suez, Thales, Transdev, Sika France, Crédit Agricole, TotalEnergies, Alstom, Mobivia, BNP Paribas, Chargeurs, CNRS.
Pourquoi l’Inde ?
Thèmes qui seront abordés lors de la réunion du 18 septembre
Démographie, croissance, classe moyenne passée 5ème économie mondiale l’an dernier, le relais de croissance de la Chine, avec + 7 % en 2022 (8 % dans la high-tech), vers la plus grande classe moyenne mondiale, avec un attrait aussi pour le luxe.
Une très grande puissance scientifique et technique, souvent sous-évaluée dans les comparaisons internationales (en raison de mesures statistiques différentes (par exemple, très peu de « R&D » apparente, la Recherche étant généralement intégrée dans l’éducation et le Développement dans l’industrialisation dès la phase prototype et assez faible nombre de brevets du fait d’une faible propension à breveter au pays de l’open source), alors que près du tiers des intervenants aux conférences scientifiques et techniques dans le monde sont Indiens.
Du « Géant discret » à une affirmation de « Leader du Sud Global », un acteur de plus en plus influent dans le monde (présidence du G20 en 2023), une volonté de grand pays pivot, relié à tous et stable dans le grand désordre du monde, dimension diplomatique et stratégique nouvelle et croissante.
Un leadership mondial dans le software vers 1 000 milliards de $ en 2030), avec des leaders mondiaux (Wipro, TCS, Infosys, HCL… plus 2000 entreprises de software et plus de 20 000 startups, une croissance rapide dans le hardware (243 milliards de $ en 2023); leader mondial des médicaments génériques, explosion du e-commerce.
Un modèle d’innovation, avec une implication croissante dans la conception des produits high-tech : « Make in India », des outils digitaux au service du plus grand nombre, grande puissance scientifique et technologique : pôle d’innovation mondial, autonomie croissante dans la high-tech (cf. espace, aéronautique, automobile...) mais aussi synergies entre méthodes traditionnelles et high-tech.
Excellence scientifique et technologique des leaders, rôle clef des formations d’excellence des 23 Instituts indiens de technologie / Indian Institutes of Technology / भारतीय प्रौद्योगिकी संस्थान), omniprésence à Silicon Valley (avec 25 000 ingénieurs indiens issus des IIT) et dans la high-tech américaine (PDG indiens de leaders mondiaux de la tech, comme IBM, Microsoft, Alphabet/Google). Noyau dur de 1,6 million d’informaticiens indiens très bien formés.
Une relation privilégiée à la France (l’un des 5 pays partenaires de confiance) et des axes multiples de développement et de coopérations possibles.
De réelles ouvertures à la coopération et aux investissements directs.
Un client majeur et croissant de l’Europe pour tous ses produits et services sophistiqués défense, aéronautique civile, automobile, luxe, cosmétiques, équipements, énergie, gestion de l’eau, dépollution et technologies vertes, santé. Ex automobile, + 23 % en 2022, + 100 % anticipés sur 2022 – 2024, avions (1er client d’Airbus)
De nombreuses fragilités aussi, un gigantesque défi écologique : Objectif apparemment lointain du Net Zero indien (2070), delta du Gange, assainissement, pollution des villes… ; complexité administrative et délais de réalisation (ex Apple), spécificités culturelles variées, besoin de formation des ouvriers et employés et de création massive d’emplois, problèmes de santé publique ainsi que des problèmes politiques envers les minorités, la promotion féminine en devenir.
Vers un « nouvel âge d’or » (cf. Narendra Modi), un « siècle indien » qui arrive (cf. McKinsey). De grandes ambitions de leadership à l’horizon du centenaire de l’indépendance (2047).
Intérêt d’un voyage d’études réalisé en commun via le Club de Paris des Directeurs de l’Innovation
Le fait de nous déplacer en groupe rassemblant des entreprises et organisations de grande notoriété nous permet d’être accueillis au plus haut niveau, par des responsables politiques et des administrations, des institutions locales ainsi que des grandes entreprises et organisations professionnelles et académiques et de rencontrer des personnalités influentes, ce qui serait beaucoup plus difficile pour des organisations isolées. C’est une opportunité de pénétrer le système indien et de mieux en comprendre ses objectifs, stratégies et modes de fonctionnement.
Nous avons déjà réalisé ce type de missions dans différents pays (Chine, Californie, Japon, Allemagne, pays nordiques, Brésil, Suisse…) avec un apport jugé très utile pour les participants. A titre d’exemple, vous pouvez télécharger les comptes rendus simplifiés des missions réalisées au Japon et en Chine.
Innover en Inde aujourd’hui, quelles opportunités pour les entreprises françaises ?
Notons que ce projet de voyage d’étude était très avancé juste avant le Covid-19 et que nous avions tenu en coopération avec le ministère des Affaires étrangères et l‘Ambassade d’Inde en France une réunion de préparation le 30 janvier 2020 au siège du groupe Bouygues à laquelle avait participé une vingtaine de responsables d’entreprises et organisations publiques intéressés. Ensuite, les confinements successifs en Europe et en Asie ont empêché sa réalisation, qui a maintenant un très haut niveau de priorité.
En effet, l‘Inde, qui devient durablement le pays le plus peuplé du monde, prend de plus en plus d’importance internationale en tant que marché, mais aussi au niveau technologique et industriel. Elle représente un enjeu considérable pour les entreprises françaises, tant par sa stratégie de coopération internationale que par l’expansion de son marché intérieur.
Sa classe moyenne, la plus importante du monde, est en cours de triplement sur l’actuelle décennie pour atteindre 1/3 de la classe moyenne mondiale en 2030 en pouvoir d’achat.
L’innovation est clef dans ce développement en raison de la politique ambitieuse de l’Inde en R&D et innovation et aussi de sa stratégie « Make in India » qui oblige à ce que les produits étrangers sophistiqués vendus en Inde aient une part significative conçue et développée en Inde. Il en résulte que la R&D partagée et l’innovation coopérative sont des vecteurs déterminants pour l’accès au marché indien. Par ailleurs, l’Inde a sélectionné comme partenaires privilégiés de son développement cinq pays dont fait partie la France pour laquelle existe un a priori favorable de coopération, de même que pour les grandes entreprises françaises.
Qui est concerné par ce voyage d’étude ?
Pour les raisons précédemment indiquées, ce voyage d’étude présente un intérêt à la fois pour les Directions Innovation, R&D, RSE et Développement international, domaines qui sont interreliés dans la problématique de relation à l’Inde.
Objet de la réunion de définition de la mission en Inde :
- Présentation générale de l’intérêt de l’Inde pour l’innovation et le développement des entreprises françaises,
- Présentation des organisations partenaires en Inde,
- Interventions de visions des opportunité indiennes : ministère des Affaires étrangères, Ambassade d’Inde, CNRS, AFD, IESCI, Bouygues,
- Tour de table des intérêts spécifiques des entreprises et organisations présentes intéressées par la mission en Inde,
- Propositions de parcours et rencontres en Inde,
- Sélection du parcours et programme.
Pour information : entreprises et organisations qui avaient participé à la réunion préparatoire de la mission en Inde en 2020 et/ou ont exprimé leur intérêt à participer au voyage d’études en Inde lors de l’enquête Club du printemps 2023 :
Bouygues, Faurecia, Schlumberger, MBDA, AFD, Air France et AF-KLM E&M, ARaymond, Suez, Thales, Transdev, Sika France, Crédit Agricole, TotalEnergies, Alstom, Mobivia, BNP Paribas, Chargeurs, CNRS.
Pourquoi l’Inde ?
Thèmes qui seront abordés lors de la réunion du 18 septembre
Démographie, croissance, classe moyenne passée 5ème économie mondiale l’an dernier, le relais de croissance de la Chine, avec + 7 % en 2022 (8 % dans la high-tech), vers la plus grande classe moyenne mondiale, avec un attrait aussi pour le luxe.
Une très grande puissance scientifique et technique, souvent sous-évaluée dans les comparaisons internationales (en raison de mesures statistiques différentes (par exemple, très peu de « R&D » apparente, la Recherche étant généralement intégrée dans l’éducation et le Développement dans l’industrialisation dès la phase prototype et assez faible nombre de brevets du fait d’une faible propension à breveter au pays de l’open source), alors que près du tiers des intervenants aux conférences scientifiques et techniques dans le monde sont Indiens.
Du « Géant discret » à une affirmation de « Leader du Sud Global », un acteur de plus en plus influent dans le monde (présidence du G20 en 2023), une volonté de grand pays pivot, relié à tous et stable dans le grand désordre du monde, dimension diplomatique et stratégique nouvelle et croissante.
Un leadership mondial dans le software vers 1 000 milliards de $ en 2030), avec des leaders mondiaux (Wipro, TCS, Infosys, HCL… plus 2000 entreprises de software et plus de 20 000 startups, une croissance rapide dans le hardware (243 milliards de $ en 2023); leader mondial des médicaments génériques, explosion du e-commerce.
Un modèle d’innovation, avec une implication croissante dans la conception des produits high-tech : « Make in India », des outils digitaux au service du plus grand nombre, grande puissance scientifique et technologique : pôle d’innovation mondial, autonomie croissante dans la high-tech (cf. espace, aéronautique, automobile...) mais aussi synergies entre méthodes traditionnelles et high-tech.
Excellence scientifique et technologique des leaders, rôle clef des formations d’excellence des 23 Instituts indiens de technologie / Indian Institutes of Technology / भारतीय प्रौद्योगिकी संस्थान), omniprésence à Silicon Valley (avec 25 000 ingénieurs indiens issus des IIT) et dans la high-tech américaine (PDG indiens de leaders mondiaux de la tech, comme IBM, Microsoft, Alphabet/Google). Noyau dur de 1,6 million d’informaticiens indiens très bien formés.
Une relation privilégiée à la France (l’un des 5 pays partenaires de confiance) et des axes multiples de développement et de coopérations possibles.
De réelles ouvertures à la coopération et aux investissements directs.
Un client majeur et croissant de l’Europe pour tous ses produits et services sophistiqués défense, aéronautique civile, automobile, luxe, cosmétiques, équipements, énergie, gestion de l’eau, dépollution et technologies vertes, santé. Ex automobile, + 23 % en 2022, + 100 % anticipés sur 2022 – 2024, avions (1er client d’Airbus)
De nombreuses fragilités aussi, un gigantesque défi écologique : Objectif apparemment lointain du Net Zero indien (2070), delta du Gange, assainissement, pollution des villes… ; complexité administrative et délais de réalisation (ex Apple), spécificités culturelles variées, besoin de formation des ouvriers et employés et de création massive d’emplois, problèmes de santé publique ainsi que des problèmes politiques envers les minorités, la promotion féminine en devenir.
Vers un « nouvel âge d’or » (cf. Narendra Modi), un « siècle indien » qui arrive (cf. McKinsey). De grandes ambitions de leadership à l’horizon du centenaire de l’indépendance (2047).
Intérêt d’un voyage d’études réalisé en commun via le Club de Paris des Directeurs de l’Innovation
Le fait de nous déplacer en groupe rassemblant des entreprises et organisations de grande notoriété nous permet d’être accueillis au plus haut niveau, par des responsables politiques et des administrations, des institutions locales ainsi que des grandes entreprises et organisations professionnelles et académiques et de rencontrer des personnalités influentes, ce qui serait beaucoup plus difficile pour des organisations isolées. C’est une opportunité de pénétrer le système indien et de mieux en comprendre ses objectifs, stratégies et modes de fonctionnement.
Nous avons déjà réalisé ce type de missions dans différents pays (Chine, Californie, Japon, Allemagne, pays nordiques, Brésil, Suisse…) avec un apport jugé très utile pour les participants. A titre d’exemple, vous pouvez télécharger les comptes rendus simplifiés des missions réalisées au Japon et en Chine.